ROYAUME-UNI : Soutien à l’amélioration de la santé et du bien-être des animaux

Le Royaume-Uni a défini des plans pour les visites vétérinaires financées par le gouvernement, des subventions pour l’amélioration du bien-être animal, et des priorités en matière de santé et de bien-être pour l’industrie porcine.

Le secrétaire d’État à l’environnement, George Eustice, a présenté les plans relatifs au programme de santé et de bien-être des animaux (Animal Health and Welfare Pathway), un programme d’aide financière destiné aux agriculteurs des secteurs porcin, bovin, ovin et avicole, axé sur les principales priorités en matière de santé et de bien-être des animaux.

Dans le cadre de ce programme, le gouvernement offrira aux éleveurs de porcs éligibles au régime de paiement de base un financement pour une visite annuelle d’un vétérinaire de leur choix afin d’effectuer des tests de diagnostic, d’examiner la biosécurité et l’utilisation responsable des médicaments, et de fournir des conseils relatifs à la santé et au bien-être de leurs animaux.

La filière comprendra également un programme d’éradication et de contrôle des maladies permettant aux agriculteurs de demander un soutien financier pour leur permettre de prendre des mesures visant à prévenir et à réduire les maladies endémiques affectant le bétail, telles que des conseils vétérinaires, la vaccination ou l’amélioration de la gestion de l’exploitation.

Le gouvernement prévoit d’expérimenter un programme de paiement par les résultats. Il s’agirait de récompenser les agriculteurs qui peuvent démontrer qu’ils obtiennent des résultats élevés en matière de santé et de bien-être des animaux, comme ceux qui offrent à leurs animaux un espace et un enrichissement suffisants pour qu’ils puissent mieux exprimer leurs comportements naturels.

Pour les porcs, les priorités de la filière sont les suivantes :

  • améliorer la biosécurité pour contrôler les maladies endémiques des porcs et contribuer à prévenir l’introduction de menaces de maladies exotiques
  • lutter contre le virus du SDRP, qui coûte à l’industrie environ 52 millions de livres sterling par an et augmente l’utilisation d’antibiotiques
  • réduire le confinement des truies pendant la mise bas en aidant les producteurs à adopter des alternatives moins confinées pour la truie, tout en garantissant le bien-être de ses porcelets et la sécurité des travailleurs.

Des réformes potentielles sont également étudiées en ce qui concerne l’utilisation des caisses de mise bas.
réduire les facteurs de stress pour garder les queues intactes : aider les éleveurs à s’attaquer aux causes sous-jacentes des niveaux de stress élevés chez les porcs qui déclenchent les morsures de la queue.

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